Cette pièce de théâtre, c’est la rencontre de deux fortes personnalités : Descartes, « le plus grand philosophe » du 17^e siècle en Europe et une jeune femme philosophe d’une intelligence et d’une culture exceptionnelles.

La mise en scène d’extraits de leur correspondance est une façon pour l’auteur de faire accéder toutes celles et tous ceux qui le souhaitent, au cœur de la pensée cartésienne. On y voit en quoi elle peut être une « philosophie pratique » au service d’une profonde amitié.

Francis Marchal : professeur de philosophie, a dirigé « L’enseignement de la philosophie à la croisée des chemins », il est l’auteur de « Descartes lecteur de Machiavel ». Il est membre fondateur de l’Association pour la création des instituts de recherche sur l’enseignement de la philosophie (ACIREPH).

Résumé

Scène 1 : Antidote contre la mélancolie

Elisabeth, princesse en exil, trouve en Descartes, lui aussi loin de chez lui, son meilleur médecin.

Scène 2 : De la vie heureuse

Descartes, sans grand succès, propose à son amie de lire et de corriger Sénèque qui s’avère beaucoup trop flou.

Scène 3 : Le docteur des princes

Une princesse, même en exil, se doit de parler et de faire parler politique. Son philosophe favori est invité à donner son avis sur Le prince de Machiavel.

Scène 4 : Une si merveilleuse Reine

Elisabeth va bien et sous le regard de Descartes elle rayonne de santé et parfois d’indignation. Cependant, Descartes ne saurait durablement résister au charme d’une invitation de la Reine Christine à la cour de Suède.

Epilogue : Un hiver invincible

Si la leçon du Retour à Tipasa avait été pour Albert Camus qu’au milieu de l’hiver il y avait en lui un été invincible, pour Elisabeth et Descartes ce voyage en Suède restera comme un hiver invincible.