Dans les quartiers populaires, des murs épais, insidieusement dressés dans toutes les têtes, enferment l’école.
Comment enseignants, travailleurs sociaux, éducateurs populaires et parents peuvent-ils les pousser afin de favoriser les apprentissages des enfants, étayer leur désir de réussir leur scolarité et, au delà, leur vie ? Comment chaque groupe peut-il jouer son rôle et reconnaître celui des autres pour promouvoir la coéducation ?
 
Pendant deux ans, à Marseille, une démarche impliquant l’ensemble de ces acteurs, alliant réflexion collective et écriture personnelle, fut conduite par deux réseaux d’éducation prioritaires (REP) : REP Le Canet et REP St Mauron-Belle de mai et un centre social : Centre social St Gabriel afin d’affronter, avec l’appui d’un sociologue clinicien, ces difficiles questions.
 
Cet ouvrage témoigne de ce travail.
Il montre l’ampleur des difficultés auxquelles se trouve confrontée toute démarche qui se réclame de la coéducation. Il permet de mieux repérer ses conditions de développement et ses exigences vis-à-vis des différents acteurs.
Les analyses proposées par le sociologue structurent la réflexion et marquent les lignes de force de tout projet de coéducation.
 
Public intéressé : travailleurs sociaux, enseignants, parents et toutes celles et tous ceux qui s’intéressent à l’éducation et à la formation.
 
Avec les écrits de :
- Paule Tosello, Aïcha Zinaï, Abderrahmane Malek et Saïfoudine Mamolady, parents d’élèves
- Chantal Alik, Dominique Fargeton, Josiane Korobeinnik et Guillaume Longuet, enseignants
- Fanny Bara-Moreau, Jean-Charles Bou-Haniche, Danielle Galus, Valérie Rantchitch et Lisette Delapeyre éducateurs populaires et travailleurs sociaux.